Le choc toxique menstruel : un syndrome très inquiétant

Le choc toxique menstruel est un syndrome qui touche principalement les femmes. Contrairement aux troubles mineurs liés aux règles, le choc toxique menstruel peut devenir mortel.

La principale cause de ce syndrome est l’utilisation de tampon lors des règles. Ce mal insidieux peut toucher 20 à 30 % des femmes, et nécessite une consultation médicale d’urgence pour éviter une aggravation éventuelle.

Le syndrome du choc toxique ou SCT

Le SCT est causé par la libération de la toxine TSST-1 produite par le staphylocoque doré. Cette infection sanguine peut toucher les hommes comme les femmes qui viennent de subir une opération ou qui sont sujets à une blessure.

Le SCT est souvent associé aux femmes parce que 50 % des cas recensés durant ces deux dernières décennies concernent les femmes en phase de règles. C’est pour cela que l’on parle de choc toxique menstruel.

Les produits d’hygiène menstruels sont généralement la cause de ce syndrome effrayant. L’utilisation de tampons hyper absorbants entraîne une stagnation sanguine dans le vagin.

Généralement anodin, le staphylocoque doré profite de ce milieu favorable pour se multiplier de façon incontrôlable. Ensuite, la toxine TSST-1 pénètre dans le système sanguin pour atteindre les organes.

Les symptômes du SCT

Les symptômes du SCT

Une fois libérée dans le corps, la toxine TSST-1 va se répandre et s’attaquer à différents organes tels que les poumons, le foie ou les reins. Les premiers symptômes sont similaires à ceux de la grippe : vomissements, diarrhée, pertes de connaissance ou état d’extrême faiblesse. Du fait de cette ressemblance de symptômes, des spécialistes affirment que beaucoup de femmes sont mal diagnostiquées.

Dès l’apparition de sensations étranges à 3 jours après le début des règles, le premier réflexe est d’enlever le dispositif vaginal. Ensuite, il faut une hospitalisation d’urgence afin de neutraliser les effets de la toxine.

Si la patiente ne consulte pas rapidement un médecin, la situation peut envenimer, allant jusqu’à un état comateux. Les organes cessent de fonctionner, correctement, les uns après les autres, et activent le « mode survie ».

Ce mode consiste à stopper l’irrigation du sang dans les membres, et ces derniers commencent à pourrir. C’est pour cela que le SCT n’est pas à pendre à la légère, car il entraîne l’amputation et, même, la mort.

En cas d’exposition au SCT suite à une intervention chirurgicale, le temps d’incubation est estimé à 12 heures. Après l’apparition des symptômes, il est primordial de se rendre aux urgences pour établir un diagnostic approfondi.

En cas de résultat positif, les médecins vont administrer une forte dose d’antibiotique à la patiente.

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